C’est parti !
Le complexe hydraulique formé par les barrages de Sainte-Cécile-d’Andorge et des Cambous va faire l’objet d’un colossal chantier de mise en sécurité. Après plus de 15 ans d’études et d’expertises avec toutes les parties concernées par le projet (Ministère, Préfecture, services de l’Etat, communauté d’agglomération, autres collectivités et entités concernées), une solution technique a été adoptée. Bien qu’en parfait état d’entretien, il a été conclu que le barrage de Sainte-Cécile-d’Andorge, devait faire l’objet de travaux pour augmenter sa capacité d’évacuation des crues de plus de 1 000 m3/seconde.
Dans ce cadre, une mise en cohérence de la capacité hydraulique du barrage des Cambous situé à son aval immédiat sera aussi nécessaire, les deux barrages formant un complexe hydraulique cohérent et inter-dépendant.
Avant d’entrer dans la phase travaux, le Département lance la procédure d’information et de concertation du public.
Le barrage de Sainte-Cécile-d’Andorge situé sur le Gardon d’Alès, a été construit par le Département du Gard pour protéger les populations après les inondations catastrophiques de septembre et octobre 1958 ayant causé la mort de 40 personnes. Il a été achevé en 1967. Situé à environ 1,6 km en amont du barrage des Cambous, il contrôle un bassin versant de 116 km².
Si la principale fonction du barrage de Sainte-Cécile d’Andorge est l’écrêtement des crues, l’histoire et les fonctions de ces 2 ouvrages ont évolué perpétuellement en s’adaptant aux besoins et aux attentes de la vallée du Gardon d’Alès. Leur rôle jusqu’alors secondaire dans le soutien d’étiage préfigure les capacité d’adaptation au changement climatique demain.
En septembre 2002, un évènement pluvieux extrême ayant causé la mort de 22 personnes et provoqué plus de 800 millions d’euros de dommages matériels, a conduit le Département du Gard à engager une révision des études hydrologiques de ses barrages.